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La réglementation sur l’étiquetage des boissons sans alcool, y compris le vin sans alcool, est encadrée par des règles strictes en France, notamment pour informer clairement le consommateur. Selon la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE), voici les points clés concernant l’étiquetage des vins sans alcool :

1. Mention « sans alcool » :

Tout d’abord, pour faire partie de la catégorie des boissons « sans alcool », la boisson doit avoir une teneur en alcool inférieure ou égale à 0.5 % d’alcool par volume (ABV) en France. Cette mention sur le degré d’alcool n’est pas obligatoirement inscrite sur les étiquette si la boisson a un degré d’alcool inférieur à 1.2%. D’ailleurs, en dessous de 1.2° d’alcool, une boisson n’a pas l’obligation d’inscrire le message à caractère sanitaire préconisant l’absence de consommation d’alcool par les femmes enceintes.

2. Interdiction de la dénomination « vin sans alcool » sur les produits faits à base de vin désalcoolisé :

Ensuite, selon la réglementation, le terme « vin » ne peut être utilisé que pour des boissons obtenues par fermentation du raisin avec un certain taux d’alcool. Les boissons désalcoolisées, même si elles sont issues de vin, ne peuvent pas être simplement qualifiées de « vin ». Elles doivent être désignées par des termes tels que « boisson aromatisée issue de vin désalcoolisé » ou « boisson sans alcool à base de vin » ou « vin désalcoolisé ».

3. Liste des ingrédients et déclaration nutritionnelle :

Aussi, l’étiquetage doit inclure une liste des ingrédients, ce qui n’est pas obligatoire pour le vin traditionnel. Le vin sans alcool étant considéré comme une boisson transformée, il doit aussi comporter une déclaration nutritionnelle (valeurs énergétiques, sucres, etc.), ainsi que la liste des éventuels additifs utilisés dans le processus de desalcoolisation. Il y figure également une DLC, date limite de consommation.

4. Origine géographique et appellation :

Enfin, les boissons sans alcool à base de vin ne peuvent pas utiliser les appellations d’origine protégée (AOP) ou indications géographiques protégées (IGP), car elles ne respectent pas les critères de production de ces appellations, qui incluent un certain taux d’alcool. L’origine géographique du raisin ou du vin utilisé peut toutefois être mentionnée, à condition que ce soit conforme à la vérité.

5. Mention des allergènes :

Comme pour le vin traditionnel, la présence d’allergènes, comme les sulfites, doit être mentionnée sur l’étiquette si leur teneur dépasse 10 mg/litre, afin d’informer les consommateurs sensibles.

6. Indications de consommation :

Il est bien entendu possible d’ajouter des recommandations sur l’étiquette pour indiquer la meilleure manière de consommer la boisson, comme la température de service, les conseils d’accords mets et vins, ou des suggestions pour son utilisation lors d’événements festifs.

7. Le BIO :

La mention Agriculture Biologique ne peut pas être utilisée pour des vins désalcoolisés même le vin d’origine est issu de l’Agriculture Biologique. En revanche lorsque la boisson est faite à base d’un assemblage de moût de raisin ou d’infusion, il est possible d’utiliser la mention BIO si le produit respecte le cahier des charges.

Source : vins_ss_alccol_140122.pdf (dreets.gouv.fr)

Pour conclure, préférer la notion de vin désalcoolisé ou partiellement désalcoolisé pour toutes les boissons issues de la désalcoolisation de vin et dont le taux d’alcool se situe en-dessous de 8.5°.  

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